PERTE

La peinture de Clara Ettedgui convoque des êtres. Aussi il lui arrive d’aborder la désolation. Sa peinture n’est pas dans la mort, elle en accoste les abords. Elle montre des images enfouies qui viennent s’imposer, les dépose sur papier, pour faire face à l’insoutenable, à l’indicible. Déplier alors la douleur, chercher une forme, tracer pour faire face puis traverser.

Car le beau veut dire la fin possible de l’effroi

Heiner Müller, Poèmes 1949- 1995

C’est par la fêlure que le dedans et le dehors mêlent leurs eaux

Charles Juliet, Trop ardente

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